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Astronomes amateurs

Dans la nuit glaciale s’activent des ombres. Derrière de longs tubes, ils épient. Leurs proies : les étoiles, comètes, nébuleuses et autres planètes, astéroïdes. La lune en fin croissant les toise sans broncher. La cible de la nuit, une petite comète jouant à cache-cache avec les nuages, se moque des voyeurs. Les silhouettes épieuses grognent de désespoir, la fugueuse ne se laisse pas tirer le portrait. Bien déçus, les astronomes plient bagage.

 

Au même moment, aux antipodes de la terre, de nouveaux observateurs nocturnes installent leur matériel. Eux aussi vont traquer la minuscule étoile chevelue. Par chance, ils parviennent à la prendre en photo, à la mesurer, à calculer sa trajectoire et en un clin d’œil toutes ces informations se retrouvent sur une base de données consultable par tout le public de l’astronomie.

Sur tous les continents, en toute heure du jour et de la nuit, en toutes les latitudes, en toutes les langues, des femmes et des hommes scrutent le ciel pour que le monde apprenne ou nous vivons, comment est notre p’tite maison commune : Terre.

 

Les astronomes amateurs sont partout et sont constamment opérationnels, car sur notre planète il y a toujours un endroit où l’on peut observer les merveilles célestes. Aussi, les bénévoles sont les bras armés des astronomes professionnels. Cette armada au service de la science s’attache à comparer, mesurer, découvrir, collecter, transmettre, éduquer, partager et participe à l’avancée de la connaissance de l’astronomie.

Mais qu’est-ce qu’un astronome amateur, qu’elle en est la définition ? Ne cherchons pas la complication. Demandons simplement à celui qui, dès la fin du XIXe siècle, leur donna une organisation.

Camille Flammarion écrivit dans « Astronomie populaire » de 1879 :

« un astronome amateur est une personne qui ne reçoit aucun salaire de son activité astronomique, qui à suffisamment de revenu financier pour acheter ou construire ses propres instruments et pourvoir, par lui-même, à sa formation. ».

Il n’y a pas grand-chose à dire.

 

Le quotidien au sein d’un club d’astronomie est multiple et varié. Il est directement lié aux désirs et aux capacités des adhérents. Cela fait une panoplie d’occupations aussi diversifiées que de membres s’y affairant. Nous trouvons ceux qui mesurent les écarts entre les étoiles doubles et calculent leurs éléments orbitaux, ceux qui comparent la luminosité des étoiles variables, ceux qui cherche les novae ou supernovae, ceux qui traquent les comètes et les astéroïdes, ceux qui font de la vulgarisation, donnent des cours et transmettent le savoir scientifique.

 

Sous nos coupoles, le travail de l’astronome n’est pas toujours de mise. Lorsque nous sommes subjugués par la beauté des astres sidérale, nous nous laissons parfois aller à faire de la photographie, juste pour la splendeur, pour la passion. Là, nous changeons les couleurs, nous effaçons une étoile, nous changeons la réalité. Nous faisons de la photo. Dans le même esprit, d’autres dessinent à l’oculaire, alors que certains marathonnent sur les objets de Meissier. Oui, nous ne faisons pas toujours de la science, un club c’est le plaisir et le plaisir est dans la multiplicité des activités et des échanges.

Dans tous les clubs, à Metz, à Nancy, à Pont-à-Mousson, à Saint-Mihiel et autres, comme à Allamps, toutes les activités astronomiques ou de contemplations vous y attendent.

 
 
 
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